J’ai réalisé un bilan de compétences en plein confinement

 

Quand nous avons dû vivre le premier confinement en mars 2020, nous, les équipes de Cime Compétences, avons été les premiers à se questionner sur la qualité de nos prestations et de nos actions en passant en Visio. Comment allions-nous pouvoir accompagner et surtout « bien accompagner » nos clients sans avoir ce contact face à face, cette poignée de main et cette pause-café qui cimentent la relation au fur et à mesure des séances ?

Et pourtant, nous avions tous envie de continuer à mener les bilans, de soutenir les personnes qui avaient commencer un suivi avec nous et qui nous faisaient confiance. Alors, Skype, Zoom, Teams ou d’autres ont fait partie de notre vocabulaire quotidien, nous avons appris à parler derrière un écran, à accompagner, soutenir, faire émerger des idées et valider une piste professionnelle, tout ça avec une webcam depuis notre salon ! Quelle aventure…humaine ! Mais qu’en est-il côté client ? Comment ont-ils vécu cette transition et « un bilan confiné » ?
Ludivine s’est prêtée au jeu de nos questions pour nous raconter son vécu, en tant que cliente.

 

Pouvez-vous nous raconter dans quel contexte avez-vous fait ce bilan de compétences ?

Je possède plusieurs expériences professionnelles, notamment dans l’assistanat au niveau des achats, de la gestion et du service approvisionnement. Début 2020, j’ai le sentiment d’avoir « fait le tour » de tout ce qui m’intéressait et l’envie de découvrir une nouvelle voie. Je commence un bilan de compétences et après 2 rendez-vous en face à face, la France se confine et le bilan bascule en Visio. L’ensemble des séances ont été menées derrière un ordinateur et j’ai revu ma consultante pour la synthèse, une fois le projet validé.

 

 

En quoi le confinement a-t-il impacté votre bilan ?

En fait, mon état d’esprit était différent. J’étais motivée, peut-être encore plus motivée et j’avais vraiment des contacts réguliers avec ma consultante pour ne pas décrocher. La période la plus difficile fut celle des enquêtes métiers, au lieu de rencontrer des personnes en face à face, il a fallu basculer par téléphone ou en Visio et peut-être aussi qu’à ce moment-là, les interlocuteurs à interviewer étaient moins disponibles. Mais cela ne m’a pas empêché de trouver un projet, de l’investiguer et de le voir émerger aujourd’hui avec l’intégration d’une formation pour aller vers les métiers de l’insertion professionnelle.

 

 

En conclusion, que diriez-vous à toutes les personnes qui ont peut-être envie de faire un bilan mais qui hésitent encore ?

Je leur dirai de se lancer, qu’on peut vivre des moments forts même derrière un écran : le débrief’ de mes tests de personnalité et le travail d’introspection que j’ai pu faire ensuite n’ont pas du tout été altéré par le fait qu’on soit « à distance ». Certes, il faut s’accrocher, le bilan demande du travail et du temps, mais tout comme un bilan en face à face, on en repart avec des bénéfices importants et un projet à la clé : il n’y a rien à perdre, mais tout à gagner !

 

 

Demande de rappel