L’après burn-out, quand renaît la lumière

Si je vous racontais mon histoire, vous vous diriez « oui, encore un Burn-Out, on connaît la chanson ! ».
Mais si je prends ma plume numérique aujourd’hui, ce n’est pas pour vous parler de cette rupture spatio-temporelle, mais plutôt de ce qu’il se passe après.

Après ! Une fois qu’on est sorti du tunnel et qu’on voit enfin luire une lumière nouvelle.
Après cette traversée du désert !
Après !

Alors bien sûr, dit comme ça, on dirait un happy-end de mauvais téléfilm.
Sauf que c’est bien réel.

Et maintenant, que vais-je faire ?

Après avoir passé de longues semaines, voire de longs mois, à n’avoir envie de rien, à ne pas savoir, à ne plus exister, il arrive un moment où naît dans notre fort intérieur cette envie de renouveau.
Cette envie de se connaître mieux et surtout cette envie de savoir pour quoi on est fait.

Parce que ce qui déstabilise le plus lorsque notre esprit se met totalement sur OFF, c’est de ne même plus savoir qui on est et ce qu’on est capable de faire.
Le côté « je ne veux plus de » est lui assez distinct.
Nous ne voulons plus de ce qui nous a poussé au bord du précipice, des conditions de travail trop chargées ou trop inhumaines, on ne veut plus d’horaires, plus de patron, plus de paperasse…
J’exagère volontairement les choses !

Mais s’il est clair que nous avons envie de faire table rase d’un passé qui nous a éteint de l’intérieur, pour autant, savoir ce pour quoi on est fait n’est pas si évident.
C’est là que naissent les idées les plus farfelues de vouloir vivre de sa passion de chercheur d’or ou d’éleveur de moustiques dans les marais.
Et encore que pour certains ces passions se réaliseront, même si pour l’élevage de moustiques j’ai quelques doutes…

Cette question est sans doute celle qui tourne le plus en boucle dans l’esprit de ceux qui sont passés par là.

Comment aborder cette nouvelle phase, celle de la reconstruction ?
Autant pour le Burn-Out en lui-même, la solitude est obligatoire, voire même salvatrice.
Autant sur cette seconde étape, on ne peut pas trouver seul la voie vers laquelle nous tourner.
Bien sûr, aucune aide extérieure ne sera en mesure de prendre des décisions à notre place, ni savoir ce qui nous correspond ou non.
Mais pour pouvoir se délester de ce qui nous amené à cet état, il nous faudra trouver quelqu’un qui aura suffisamment de recul pour allumer les bonnes lampes qui ornent notre parcours.

Cela devra passer par un travail profond sur soi-même pour comprendre ce qui nous a amené à cette rupture, mais ce n’est pas tout.
Il faut aussi envisager une aide sur le plan professionnel.

Et pour le coup, je parle, enfin j’écris, en toute connaissance de cause !

Une main tendue

Il y a 2 ans, j’ai moi aussi fait mon Phoenix : j’ai tout brûlé dans mon univers pro, tout lâché.
Je suis allée jusqu’à la rupture mentale et conventionnelle avec mon employeur.
Mais lorsque l’incendie fût éteint, j’étais bien mal de ne pas savoir comment me reconstruire.

Je savais que je voulais un métier qui soit plus créatif, moins plan-plan, je voulais plus de liberté.
Ce qui est déjà bien beau, mais… à quel métier cela correspond-il ?

Sur les conseils de quelques proches qui s’étaient eux aussi un jour posé la question de « suis-je vraiment à ma place », j’ai décidé de faire un bilan de compétences.

J’y suis allée sans rien attendre, je me refusais d’influencer les résultats avec une envie quelconque de devenir médecin ou spationaute.
Mais j’y allais avec quelques doutes sur le fait d’être vraiment entendue sur ma « non-envie » de retourner vers ce que je faisais.

J’ai choisi mon organisme au feeling de la personne que j’avais en face de moi.
Lorsque je me suis assise en face d’elle et que j’ai ressenti cette bienveillance et cette écoute, j’ai décidé que ce serait avec elle que je ferai mon bilan.

Je ne cacherai pas que, comme tout travail sur soi, cela fait ressortir des périodes compliquées de son passé, qu’il soit scolaire avec des espoirs déchus d’étudiants rêveurs, ou professionnel lorsqu’on aborde la période si délicate qui a amené à la rupture.

Mais, là aussi, comme tout travail sur soi-même, il y a de belles découvertes.
Comment imaginer que d’un passé perturbé dont on arrive à peine à se remettre, puisse ressortir de si belles choses ?
Je parle de compétences, de qualités, de connaissances, de toutes ces valeurs humaines qui sont transverses d’une fonction à une autre, et qui déterminent ce qu’on a aimé ou pas dans chaque fonction occupée, même celles qui ne sont pas professionnelles.

Je me suis assise à ce bureau la 1ère fois en me demandant ce qui allait en ressortir, je suis repartie la toute dernière fois en sachant que j’avais trouvé ma voix et que j’étais alignée avec mon projet pro. Le chemin ne s’arrêtait pas là, il s’agissait pour moi maintenant, de suivre la formation définie et de mener à bien ce nouveau projet.
Là non plus, personne ne viendra vous prendre par la main ni ne fera les choses à votre place.

C’est à chacun de savoir si des pierres de son passé il fera un mur ou un pont.
Personnellement, j’ai choisi d’en faire une route vers moi-même.
Mais rien n’aurait été possible si je n’avais pas poussé la porte d’un centre de bilan de compétence.

Et vous, qu’attendez-vous pour vous découvrir ?
Ce sont des professionnels comme ceux de Cime Compétences qui saurons faire ressortir le meilleur de vous-même.

Demande de rappel