Gérer sa vie professionnelle et le handicap de son enfant

 

Il est parfois compliqué de mêler vie professionnelle et vie familiale. Pendant que l’aîné à dentiste mardi à 15h00, il faut aussi gérer la fermeture « exceptionnelle » de la crèche du jeudi. Comment faire quand on a un métier prenant ? La difficulté monte encore d’un cran pour les parents lorsque l’un des enfants du couple est porteur d’un handicap. Ces familles vivent les mêmes contraintes d’agenda que les autres… Mais avec des rendez-vous médicaux, paramédicaux et les contraintes des déplacements en prime. Cime, cabinet de bilan de compétences à Lyon, vous en dit plus sur les répercutions professionnelles d’un tel changement de la vie privée.

 

Les principaux impacts en chiffres

L’ORS et le CREAI ont publié en 2015 un rapport sur le sujet. Selon ce dernier le handicap d’un enfant a des conséquences directes sur la vie professionnelle des parents :

  • « Un impact très net sur l’activité professionnelle des parents, notamment chez les mères : 2/3 de celles-ci ont dû cesser, réduire ou aménager leur temps de travail. Un impact rémanent : 8 ans en moyenne après le diagnostic, près de 6 mères sur 10 sont encore dans ce cas. Chez les pères, 1 sur 5 seulement est concerné, le plus souvent dans le cadre d’un aménagement du poste de travail, rarement pour une cessation ou réduction de l’activité.« 
  • « Un taux d’activité plus faible chez les mères d’enfants porteurs de handicap : 74% de 25 à 49 ans . Un taux de chômage deux fois plus élevé : 18% des actives« .
  • « Des ambitions professionnelles revues à la baisse chez 56% des mères et 16% des pères« .

 

Témoignage

Comme n’importe quel rapport, côté chiffres, celui-ci ne donne que des tendances. Mais au-delà des pourcentages, ce même rapport propose aussi des témoignages. Plus parlant que des « tendances », l’une des interviewée évoque en plus un de nos savoir-faire : la VAE. « Quand on voit que des gens qui font la même chose que nous en étant salariés vont pouvoir accéder à la VAE par exemple : nous on n’a pas accès à ça. Socialement perçus comme inactifs, assistés, nous mettons notre carrière professionnelle entre parenthèses souvent pour de longues années sans pouvoir valoriser cette expérience d’aide à la personne…« .

 

Contre-Exemple

Dans des situations aussi particulières, les contre-exemples sont légions. Notre cabinet de bilan de compétences à Lyon a notamment recueilli le témoignage de Felix, papa de 2 enfants de 8 et 3 ans dont le plus jeune est en situation de handicap.
« Deux à trois mois après la pose du diagnostic, notre vie familiale s’est transformée avec un rythme de 3 à 5 rendez-vous médicaux par semaine. On a tenu un an à cette cadence et j’étais arrivé à un stade avancé d’épuisement moral et physique. Alors que j’étais en CDI et heureux à mon poste, j’ai négocié une rupture conventionnelle avec mon employeur. Aujourd’hui, je suis freelance. Officiellement je travaille à 70%, mais dans les faits je rattrape les 30% restants le soir et les week-end. Ce n’est pas une solution idéale sur le long terme, mais elle m’offre la flexibilité dont j’ai besoin à l’heure actuelle.
Je sais que tôt ou tard, un cabinet de bilan de compétences sera sans doute une étape obligatoire de ma vie professionnelle pour me remettre à jour. Mais pour le moment mes priorités sont ailleurs« .

Ainsi, l’arrivée d’un enfant porteur de handicap bouscule votre vie professionnelle… Et c’est tout à fait normal. Pour mieux s’y préparer ou pour remettre un pied dans la vie active, notre cabinet de bilan de compétences à Lyon est là pour vous aider.

Demande de rappel