Les hauts et les bas de la vie d’un coach en bilan de compétences

Aujourd’hui cime décide de vous montrer l’envers du décors de son savoir-faire. Comment ? Nous sommes allés poser quelques questions à Solange Bagur, coach et consultante en bilan de compétences (BDC) au sein de notre équipe. En effet, si un BDC représente un investissement personnel certain pour celui qui en bénéficie… C’est aussi un défi à relever pour celui qui l’accompagne. Entre réussites et quelques déconvenues, Solange aborde son métier avec beaucoup d’enthousiasme. Coach diplômée, Solange se dit être “subjuguée par l’être humain et par ses capacités à réussir -ou à manquer parfois- ce qu’il entreprend”.

 

Quelle est votre plus grande fierté en tant que consultante en bilan de compétences ?

“J’ai plusieurs cas très concrets en tête. Mais tous ont un dénominateur commun. Le fait notamment de sortir les gens de là où ils sont. Les aider à se réaliser. Qu’ils prennent conscience d’eux même et de l’importance des choix qu’ils font pour leur vie future. Ma plus grande victoire est de le faire prendre conscience qu’ils ont plus de ressources qu’ils ne le pensent… Pour mieux par la suite se lancer de nouveaux défis ! Je pense à une jeune femme qui n’était pas bien dans sa peau, pourtant elle avait tout pour l’être ! A la suite de son bilan de compétences, elle a repris ses études et fait le tour du monde… Bref, elle s’est réalisée !”

A l’inverse, quelle est votre plus grande déception ?

“Logiquement, c’est quand je n’arrive pas à faire atteindre ce point de bascule à la personne que je suis en bilan de compétences”.

 

Qu’est-ce qui vous empêche d’atteindre parfois ce stade ?

“En fait il faut rester humble vis-à-vis de ses propres pratiques. Je ne fais que proposer des leviers à mes coachés. C’est à eux ensuite de les utiliser. Malheureusement si une méthode fonctionne sur une personne, cela ne veut surtout pas dire qu’elle va être efficace sur une autre. C’est au cas par cas ! D’ailleurs mes limites d’interventions sont en fait les limites des gens que j’accompagne… Des limites que le coaché n’arrive pas lui-même à dépasser. Mais c’est le propre de l’être humain : il peut parfois aller au-delà de ses capacités et parfois non. Dans ce cas, ce ne relève plus de mes compétences”.

 

Un BDC : c’est comme dans la vie !

Solange porte un regard éclairé sur son métier de coach en bilan de compétences. “Quand on fait un BDC, le mental est hyper important. Il faut avoir une pensée positive” affirme-t-elle. Toutefois, côté consultant, il y a une distance à respecter avec les coachés : “il faut les accompagner : pas les sauver ! C’est là une grande difficulté”. Car, comme elle le précise : “chacun est responsable de soi et conserve son libre arbitre tout au long d’un bilan de compétences. Toutes les solutions ne doivent pas venir que du coach. En clair, c’est comme dans la vie !”

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