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Au bout de 20 ans passés dans divers laboratoires industriels du domaine de la santé, Marion B. a ressenti un profond mal être. Le sentiment de ne plus être à sa place, de ne plus être convaincue de l’utilité de ses missions. De cette expérience douloureuse, elle a saisi l’opportunité pour repartir sur de nouvelles bases, en dessinant les nouvelles perspectives de son avenir professionnel. Ensemble, découvrons son parcours.
Pourquoi avez-vous décidé de faire un bilan de compétences ?
J’ai travaillé pendant plusieurs années dans divers laboratoires à contrôler la qualité des produits, puis en industries chimiques et pharmaceutiques à améliorer les systèmes d’assurance qualité permettant de garantir la conformité des produits. Pendant le Covid, je me suis sentie déconnectée du concret, comme si mon travail n’était pas nécessaire alors que pourtant une industrie aujourd’hui ne peut fonctionner sans l’assurance qualité.
Cette perte de sens m’a incitée à faire le point sur mes motivations en effectuant un bilan de compétences, avec l’idée initiale de transférer mon expertise et mes acquis professionnels dans un autre secteur d’activité. Pour m’accompagner dans cette démarche, j’ai souhaité trouver un interlocuteur avec qui je me sentais à l’aise et en confiance. Après avoir contacté trois cabinets, j’ai décidé de sauter le pas avec Mme Laplume chez Cime Compétences.
Dans quel état d’esprit étiez-vous au début de cette démarche ?
Je me sentais dans le flou et perdue. Est-ce que je devais rester dans ma branche, changer de domaine ou m’engager dans une formation ? Lorsque j’ai débuté mes entretiens avec Mme Laplume, je n’avais aucune idée de ce qui pouvait être le bon choix. Et puis au fil des échanges, et notamment en faisant un bilan sur ma personnalité, j’ai commencé à mieux me connaître, en tout cas, à mieux cerner mes aspirations et l’importance de la créativité dans ma vie.
Comment s’est déroulé votre bilan de compétences ?
J’ai commencé les entretiens avec Mme Laplume en septembre 2023 à raison de 2 heures d’échange en moyenne chaque semaine. Il y a eu également des temps de recherches et de tests. Cela m’a permis d’identifier des domaines pour lesquels j’avais des affinités et dans le même temps, je me suis rendue compte que je ne souhaitais pas m’engager dans une formation longue. Ce n’était pas ma volonté.
Qu’avez-vous mis en place depuis les conclusions de votre bilan ?
Mon bilan de compétences s’est terminé en février 2024. Il m’a permis de comprendre la nécessité de me lancer dans un projet créatif qui me tient à cœur depuis longtemps. Pour cela, je suis à la recherche d’un temps partiel où je pourrais mettre à profit mes compétences en assurance qualité, dans un autre domaine que l’industrie pharmaceutique.
En parallèle de ces investigations, j’ai suivi des formations en massage bien-être. Au départ mon objectif était simplement de faire plaisir à mon entourage, et puis cela m’a beaucoup plu. Ce qui devait être un passe-temps s’est transformé en une activité entrepreneuriale. Je mène ainsi de front trois grands projets : un plan d’actions sur le long terme afin de mettre en place une activité créative de manière pérenne, la recherche d’un mi-temps et le développement de mon activité de massage.
Avez-vous rencontré des difficultés ?
Ce bilan de compétences a été une opportunité pour retrouver confiance en moi, notamment au niveau de mes compétences, mais aussi pour identifier ce dont j’ai besoin pour me sentir épanouie. Le feeling est également très bien passé avec Mme Laplume. Elle m’a aidée à aborder mes expériences professionnelles antérieures de manière sereine, ce qui n’est pas toujours facile lorsque celles-ci sont encoure douloureuses à évoquer.
Quels conseils donneriez-vous à des personnes souhaitant faire un bilan ?
Aujourd’hui, il existe de nombreux cabinets de conseil et des coachs qui proposent de réaliser des bilans de compétences. Je pense qu’il est important de prendre le temps de bien choisir la personne qui nous accompagnera tout au long de cette démarche. Pour moi, les compétences en relation humaine et en psychologie de Mme Laplume ont été un atout. Sans elle, je n’aurais pas pu faire ce travail d’introspection.
Un dernier mot, pouvez-vous nous partager une référence littéraire ?
J’ai lu Les 13 mères originelles de Jamie Sams et suivi mois après mois les sagesses amérindiennes qui y sont évoquées. Cela m’a aidé à m’écouter, à prendre des décisions – comme celle de réaliser le bilan de compétences – et à nourrir chaque facette de ma personnalité pour arriver à un équilibre.
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